Ciné-Échange : Lucie, après moi le déluge
Voici l’histoire d’un film à budget minuscule, auto-produit par une jeune réalisatrice indépendante, Sophie Loridon, et qui fait salle comble partout où il est programmé.
Dans Lucie, après moi le déluge, on découvre Lucie Vareilles au fil des saisons. Elle est née en 1916 sur le plateau du Vivarais en Ardèche. Une paysanne dans la campagne, à 1 000 mètres d’altitude, près du village de Saint-Jeure-d’Andaure.
Durant 58 minutes le temps suspend sa course folle, et se pose dans une maison de pierre, chauffée au bois, auprès de cette vieille dame extraordinaire d’humanité.
“C’est vrai que je suis exceptionnelle”, dit-elle sous forme d’autodérision. Elle sait bien qu’elle est d’un monde qui n’est plus le nôtre.
Bienvenue dans la réminiscence d’une France oubliée.